L’Impasse de la Macrale, c’est une balade délicieuse en compagnie de personnages attachants, dans un endroit où il fait bon vivre. Une présence tutélaire, Reine, m’est apparue un jour en plein confinement et m’a guidée tout au long de l’histoire. Reine, avec sa lourde tresse de cheveux gris, son aura charismatique et que j’ai supposé un peu sorcière. Elle a marché vers moi, accompagnée de Thor, un impressionnant chien Leonberg à la fourrure fauve. Elle s’est arrêtée un court instant et a prononcé peu de mots, juste ceux qu’il fallait. Puis, sans rien attendre de particulier, elle est repartie dormir dans son vieux prieuré.
Comme des enfants heureux qu’on les écoute, d’autres personnages sont alors apparus et ne m’ont plus quittée : Catherine et Flo, Valentin et Nicolas, Vicky et Loup, Constant et Lisa, sans oublier Méphisto, le chat. Ils se sont réunis dans un chassé-croisé saupoudré de tendresse et de poésie. Un récit que j’ai voulu feel-good et que je revendique comme tel.
En écrivant cette histoire, j’ai éprouvé l’impérieuse envie d’ouvrir une petite brèche vers une douceur de vivre. Une ambiance aux arômes de café et de pain frais, de thé à la menthe et de pierres anciennes. Un lieu inspiré par les impasses pittoresques des vieux quartiers liégeois. Une histoire écrite en sept chroniquettes, à épingler comme des photos souvenirs.