Antoine Hénaut a vraiment quelque chose de Thomas Fersen dans ses arrangements, sa voix rocailleuse, ses jeux de mots et sa folie douce. Ce dernier l’a d’ailleurs souvent invité à assumer la première partie de ses concerts, en disant de lui… qu’il faisait penser à Vincent Delerm ! Ajoutez Arno, Sanseverino ou encore Boby Lapointe, entre autres, et vous aurez une idée de ses influences.
Grâce à un sens de l’observation et un phrasé qui n’appartiennent qu’à lui, il dresse une série de portraits savoureux. à la fois foutraques, libertaires, pleines d’humour, ses chansons jouent avec la futilité, l’anecdote, la banalité du quotidien. Mais on y devinera un regard lucide, parfois cruel, sur nos failles et nos petitesses. Pas de jugement moral lourd, rien que l’amour des gens… La chanson réaliste réinventée !